CORPS TORRIDES!
Célébration photographique de la forme au féminin
Par John Plummer
Les photographes Lennart Bergström , gene x hwang et tauseef asri choisissent leurs athlètes Européennes "sexy" préférées!
1 OKSANA GRISHINA - RUSSIE
>> Certains déclarent qu'un excès de gymnastique peut être néfaste pour une femme à partir d'un certain âge, mais plus le regard s'attarde sur Oksana, 27 ans, plus cette affirmation devient indéfendable.
De 7 à 17 ans, cette beauté russe a suivi des cours dans une école spéciale de gymnastique. Dix années plus tard, son charme n'en est que plus renforcé par cette expérience.
Aujourd'hui, elle dispute des concours de fitness et si elle n'est pas tout à fait la meilleure du monde – elle a fait deuxième sur 16 aux championnats du monde 2005 – elle est certainement la plus séduisante.
Les enchaînements de fitness réclament une combinaison de force, d'endurance et de souplesse et, dans cette optique, sa formation gymnique l'aide à la fois physiquement et mentalement. "Je suis très forte intérieurement," précise-t-elle. "Si j'ai besoin de faire quelque chose, je le fais."
Son programme d'entraînement varie en fonction de la proximité de sa prochaine compétition. "Avant un concours, je peux m'entraîner deux fois par jour, six jours par semaine," précise-t-elle. "Sinon, ma fréquence ordinaire d'entraînement peut être de trois fois par semaine."
Quand Oksana – 53 kg pour 1,59 m – n'exerce pas son corps, elle aide d'autres personnes à améliorer leur condition physique dans un centre de fitness de Kaliningrad. Pourtant, à l'extérieur de ce club, elle ne recueille pas tous les suffrages. "Les femmes sont jalouses," explique-t-elle. "Elles aimeraient mieux que je ne sois pas en forme."
2 ALICE TEALDI - ITALIE
>> Alice, 26 ans, est titulaire d'un doctorat de mathématiques, ce qui explique sans doute comment elle a pu se sculpter un physique qui se distingue par une géométrie aussi parfaite.
"En Italie, nous adoptons une approche très technique," nous confie-t-elle. "Le culturisme est pareil à un système mathématique. Il appartient à chacun de trouver le système qui lui convient."
Elle s'est mise à chercher la bonne formule à la salle de musculation il y a deux ans et, depuis, a remporté huit compétitions de bodyfitness en deux ans, dont le championnat d'Italie. À l'issue de sa prestation la plus récente aux championnats du monde, elle a obtenu la 11e place. Comme certains de ses collègues enseignants ne comprennent pas sa quête de la perfection physique, elle a choisi, l'an dernier, une approche plus directe pour s'assurer leur soutien. "J'ai fait une présentation de mode avec un bikini et un t-shirt. C'était une peu dingue, mais je suis italienne et je crois que tout le monde a apprécié," déclare-t-elle. Quand elle affirme cela, nous la soupçonnons un peu d'être en deçà de la vérité! "Pour la plupart des gens, le fait que je sois athlète n'est pas normal: il faut donc essayer de leur montrer que cela va de pair avec un beau physique."
Alice, qui pèse 56 kg pour 1,67 m, fait de la musculation cinq fois par semaine et 40 minutes de cardio tous les jours à l'approche d'une compétition. "Comme j'ai besoin d'améliorer ma qualité musculaire, je m'entraîne avec des charges lourdes," précise-t-elle.
3 CECILIA SODERSTROM - SUÈDE
>> Cecilia n'est pas uniquement l'un des plus beaux spécimens féminins sur terre, elle est aussi l'un des plus talentueux: son CV indique qu'elle est athlète de classe internationale, modèle, participante à l'émission "TV Gladiator" et éducatrice.
C'est en 2002 qu'elle a décroché un rôle dans la version suédoise de "Gladiators" et interprété le personnage d'Amazone pendant deux épisodes. "Comme j'étais souvent plus petite que les filles avec qui je devais me battre, il fallait que je me prépare mentalement pour gagner," déclare-t-elle. Sa détermination a impressionné les pères autant que leurs fils. "Quand je me rendais à des manifestations, les pères envoyaient leurs enfants nous demander un autographe de façon à pouvoir nous rencontrer," précise-t-elle.
Sa formation de "guerrière" inspire immédiatement le respect à la maison des jeunes de Skara où elle travaille aujourd'hui. "Les jeunes disent à propos de moi Il ne fait pas lui chercher des histoires," déclare-t-elle en plaisantant. En 2005, sa première année de bodyfitness, elle a fait 6e sur 33 en grandes tailles aux championnats du monde. Bien que pesant seulement 54 kg, Cecilia a également disputé des concours de force réservés aux femmes.
"Je suis la compétitrice la plus menue," fait-elle observer, "mais j'attire l'attention des spectateurs parce qu'ils aiment bien encourager la plus petite."
Quatre à cinq fois par semaine, elle s'entraîne pendant une heure, répartissant ses séances entre les épaules et la poitrine, les biceps et les triceps, les quadriceps, les ischios et les mollets et enfin, le dos et les deltoïdes postérieurs. "Je change d'exercices tous les trois mois et, en période de régime, je travaille avec des charges plus légères et je fais des séries dégressives," déclare-t-elle.
4 CAROLINE PEARCE - ROYAUME-UNI
>> Denise Lewis a introduit la composante du charme féminin dans l'heptathlon, épreuve autrefois austère; aujourd'hui, Caroline Pearce poursuit son œuvre. Hélas, les blessures l'ont empêchée de remporter des médailles comme Lewis, mais si l'on décernait des récompenses olympiques pour le physique, nous sommes d'avis qu'elle serait le meilleur espoir britannique pour décrocher l'or en 2008.
Caroline s'entraîne deux fois par jour, associant musculation et athlétisme pour obtenir la condition physique qui lui permet de disputer sept épreuves épuisantes, dont le 100 m haies, le lancer de poids et le javelot, en deux jours. Il n'est pas étonnant qu'il arrive que son corps capitule de temps en temps!
Toutefois, si les blessures ont fait de 2005 une année frustrante pour elle, elles auront été une vraie bénédiction pour nous parce que Caroline s'est alors consacrée au mannequinat. Elle a également essayé le bobsleigh et était si bonne qu'elle a été sélectionnée comme remplaçante pour l'équipe des deux participantes britanniques qui ont gagné la médaille d'argent aux championnats du monde de l'an dernier. À propos, elle est également titulaire d'une licence avec mention très bien, ce qui prouve que son talent n'a pas de limites. À 25 ans, elle a encore le temps d'arriver au plus niveau à l'heptathlon, à condition que son genou déficient guérisse. Par contre, si elle n'atteint pas cet objectif, elle pourrait fort bien agrémenter la scène à l'occasion de n'importe quelle compétition de bodybuilding dans le monde.
5 LINDA FODOR - SUÈDE
>> Quand Linda, 25 ans, était jeune, elle rêvait d'être grande et mince pour devenir mannequin, mais elle a compris que ce souhait ne se réaliserait pas quand elle n'a finalement pas dépassé 1,52 m!
Elle a donc décidé de tirer parti de ce que la nature lui avait donné. Sportive innée, elle s'est mise à la musculation et a été tellement contente des résultats qu'elle n'a jamais cessé de pratiquer cette activité. "J'ai découvert que je pouvais modeler mon corps comme je le voulais," déclare-t-elle.
Sa petite taille ne l'a pas empêchée d'être remarquée. "Mon corps plaît parce que je ne fais pas tellement musclée," explique-t-elle. "En réalité, je suis simplement un petit gabarit!" Toutefois, ne soyez pas dupe: Linda n'affiche peut-être qu'un physique féminin de 46 kg, mais elle est capable d'aligner des squats à 100 kg, soit deux fois plus que son poids de corps.
Elle a concouru en bodybuilding en 2003, puis est passée au bodyfitness et s'est classée 7e aux championnats du monde 2005. Elle fait 40 minutes de musculation cinq fois par semaine er répartit ses séances de la sorte: biceps et triceps, pectoraux et épaules, jambes, dos et deltoïdes postérieurs. Le cinquième jour est réservé aux abdominaux et à tout groupe musculaire à la traîne (bien que, franchement, nous n'en voyions aucun qui laisse à désirer).
Linda travaille comme entraîneur personnel à Stockholm, mais elle espère faire passer son message bien au-delà. "Je veux animer des émissions télévisées sur la santé et sur ce qu'on doit manger," précise-t-elle.
6 CELESTE GONZALEZ LEANDRO - ESPAGNE
>> Le rêve de Celeste est de vivre en Amérique. "Je souhaite concourir en catégorie ‘figure' et me retrouver face à Monica Brant, Jenny Lynn et Mary Lado," déclare-t-elle.
Cet objectif est assez courant chez des athlètes féminines de fitness, mais peu d'entre elles ont un vraiment une chance de le concrétiser. À deux reprises, Celeste, 28 ans, a fait un podium aux championnats du monde au cours de ces deux dernières années: elle se rapproche donc de son but qui est de passer pro et d'affronter les superstars américaines.
Elle pourrait sembler être l'incarnation de la beauté obtenue sans effort mais, en fait, elle s'est entraînée dur pour avoir un physique aussi sexy. Après huit années de danse classique, elle s'est mise aux compétitions de fitness, ce qui lui a presque anéanti un genou. Aujourd'hui, figurant dans le peloton de tête des compétitrices de bodybuilding, elle garde la forme en s'entraînant lourd à la salle de musculation. Par exemple, elle peut soulever 90 kg au développé couché, ce qui est franchement impressionnant pour une femme de 58 kg.
"Mon entraînement est très intense," déclare-t-elle. "Je fais six séances par semaine avec beaucoup de supersets et également beaucoup de cardio. Il est important d'avoir des muscles durs, mais une femme doit aussi avoir un joli visage."
7 NATHALIE TABOUILLET - FRANCE/CANADA
>> Tenez-vous bien: si vous pensez qu'il est impossible qu'une femme de plus de 30 ans soit aussi séduisante que cela, sachez Nathalie entre dans sa 40e année en 2006! Elle est la plus âgée des athlètes de notre sélection, mais c'est aussi l'une des plus accomplies. Gymnaste depuis 14 ans, elle concourt depuis neuf ans au niveau mondial dans des compétitions de fitness hyper difficiles où elle doit non seulement afficher un physique esthétique, mais aussi faire preuve d'un haut niveau de force, de souplesse et d'agilité. Elle a décroché la 6e place aux championnats du monde 2005 et avait fait 4e à ces mêmes championnat en 2004.
"On peut conserver un bon physique si l'on se dépense," affirme Nathalie qui s'entraîne deux fois par jour. Elle consacre une séance à la musculation et l'autre au travail de sa routine ou à une forme ou une autre de cardio pour brûler de la graisse.
Pesant 50 kg pour 1,52 m, elle est la preuve que la pratique régulière des poids et haltères ne développe pas les muscles à outrance. "Je n'aimerais pas être plus musclée parce que je ne serais pas perçue par les gens de la même manière," explique-t-elle.
Nathalie vit au Canada où elle travaille pour le gouvernement, mais elle dit qu'elle attire davantage l'attention en Europe quand elle revient y faire des compétitions. "Là-bas, on vous dévisage davantage," fait-elle remarquer.
8 SALLA KAURANEN - FINLANDE
>> "Le corps d'une femme doit être musclé pour avoir des courbes," affirme Salla, triple championne finlandaise qui ne manque certainement pas de courbes musclées! Pesant juste 57 kg, elle peut faire du squat à 145 kg – presque trois fois son poids de corps – et prendre 80 kg au développé couché. Pourtant, elle garde un physique qui présente un bel équilibre entre la force et la ligne.
Elle précise que les hommes sont fascinés par sa puissance. "Comme il y a peu de femmes culturistes en Finlande, certaines personnes nous considèrent comme des phénomènes, mais d'autres nous disent: ‘Vous avez un corps superbe'," explique-t-elle.
Salla, 29 ans, a commencé à s'entraîner il y a neuf ans et a disputé sa première compétition de bodybuilding en 2000. Elle a fait 3e en poids légers aux championnats du monde 2003 mais, étant devenue trop musclée pour cette catégorie de poids, elle a de nouveau participé à cette compétition en poids moyens en 2005 et a fait 6e.
À présent, elle ambitionne l'objectif ultime: "Je vise le titre de championne du monde et je continuerai de m'entraîner jusqu'à ce que je le décroche," affirme-t-elle.
Quand elle n'est pas à la salle, elle travaille comme infirmière.
Messieurs, si vous aimez ce que vous voyez, soyez prévenus: si vous voulez impressionner Salla, il faudra l'égaler au plan du physique. "J'adore les hommes aux épaules larges," déclare-t-elle en soupirant.
9 ROSANA MÜLLER - ALLEMAGNE
>> Rosana a du muscle et elle sait comment l'utiliser: elle a fait de la compétition de karaté pendant cinq ans avant de s'orienter vers les compétitions de fitness. "J'ai toujours voulu avoir un corps plus puissant," déclare cette ancienne championne du monde d'aérobic. "C'est pour cela que je me suis mise à pousser la fonte."
Sa première compétition de bodybuilding en poids légers remonte à 1998: c'était à Sao Paulo (Brésil) où elle habitait à l'époque.
Depuis, sa vie a bien changé. Aujourd'hui, elle vit à Leipzig où elle travaille comme entraîneur personnel et où elle dispute des compétitions de fitness qui sont jugées autant sur les capacités athlétiques des candidates que sur l'esthétique de leur physique. "La chorégraphie permet d'associer, de façon unique, la puissance, la souplesse et la dynamique," explique-t-elle.
À ce jour, le meilleur résultat de Rosana est sa 3e place aux championnats du monde 2005. Elle obtient cette forme fabuleuse en faisant de la musculation cinq fois par semaine et elle affirme qu'elle ne s'arrêtera pas tant qu'elle ne sera pas la meilleure du monde.
Les Allemands apprécient ses efforts. "En Allemagne, il n'y a pas tellement de compétitions de fitness, mais quand les gens me voient, ils réagissent de façon positive," fait-elle abserver.
10 MONICA HOYER - NORVÈGE
>> Pour une jeune femme obsédée par la condition physique, Monica, 29 ans, exerce un métier qui va quelque peu à l'encontre de son mode de vie. "Je travaille pour Coca-Cola," déclare-t-elle avant d'ajouter "mais je ne bois pas de Coca-Cola ou alors, juste du light!"
Elle est l'une de compétitrices de bodyfitness qui progresse le plus au niveau international car elle a fait 11e à son premier championnat du monde en 2005. Si l'on considère qu'elle affrontait 30 des femmes les mieux "bâties" de la planète, il faut reconnaître que c'est un début assez impressionnant à ce niveau de compétition. À présent, elle veut aller encore plus loin: "J'ai l'intention de disputer, de nouveau, les championnats du monde en 2006," affirme-t-elle.
Elle s'est mise à la musculation en 1997. Aujourd'hui, elle pèse 56 kg pour 1,64 m. Elle s'entraîne cinq fois par semaine et effectue un volume relativement élevé de 10 à 12 répétitions par série afin d'être sûre de ne pas prendre trop de muscle pour les compétitions de bodyfitness qui privilégient la silhouette et la tonicité plutôt que la masse et les stries. Toutefois, maintenant qu'elle a progressé jusqu'au niveau mondial, elle estime qu'elle pourrait prendre un peu plus de masse. "Il faut que je gagne de la force dans les jambes,"déclare-t-elle. "En fait, il faut que tout mon corps soit plus dur et plus fort." Cela prouve que… celles et ceux qui font partie de l'élite ne sont jamais satisfaits! M&F |
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